En cette veille de Noël, le vent froid cinglait entre les piliers du pont où s’abritaient habituellement une dizaine de personnes sans domicile fixe. Mais ce soir seulement deux jeunes se trouvaient là, essayant de se réchauffer devant un feu qu’ils ne se rappelaient pas avoir allumé, serrés sous un abri de fortune composé de cartons et de bric-à-brac.
Malgré la présence de son camarade à ses côtés, et du feu devant lui, Erwan grelottait comme s’il avait été plongé dans l’eau glaciale du fleuve partiellement gelé qui passait à un pilier de là, spectateur indifférent et indolent de leur souffrance.
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